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L’espace des marges en politique a acquis une certaine centralité dans le débat public français et européen. De l’ultragauche à l’extrême droite, les mouvements situés aux extrémités de l’échiquier politique revendiquent une rupture avec l’ordre établi. Ils s’expriment par des actions éventuellement violentes, plus fréquemment par des provocations verbales.
Tandis que la radicalité politique violente semble décroître en Europe, les discours dits « populistes » ont des succès électoraux importants, appuyés sur une rhétorique d’opposition au « système » et une méfiance affichée vis-à-vis des « élites », des « intellectuels », des « médias ». Ils cristallisent également leur opposition en jouant sur les peurs, le sentiment d’injustice et le déclassement.
Comment analyser l’évolution contemporaine des formes de protestation politique ? Témoignent-elles d’un rétrécissement ou d’un raidissement du cadre démocratique ? Quels défis lancent-elles à l’Europe ?
Avec
Elisa Goudin, Maître de conférences en histoire et civilisation allemande contemporaine à l’Université de Paris 3 - Sorbonne nouvelle et chercheuse au CEREG
Isabelle Sommier, Professeure de sociologie politique au département de science politique de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et chercheuse au CESSP
Animation
Cécile Leconte, Maître de conférences HDR en science politique à l’Institut d’Etudes Politiques de Lille et chercheuse au CERAPS
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Cette manifestation est soutenue par l'Etat et le Conseil Régional Hauts-de-France dans le cadre du CPER ISI-MESHS. |
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